Gottlieb |
Depuis le Temple de Jérusalem, le judaïsme tient à séparer la séduction sexuelle de la prière. C’est pourquoi, dans les synagogues de stricte observance, une galerie est destinée aux femmes, à l’écart des hommes.
Aujourd’hui de nombreuses voix s’élèvent, notamment des voix féminines, pour dénoncer cette séparation, et accuser une fois de plus le «machisme» des traditions juives.
Aux Etats-Unis, cette separation a été mise à bas presque partout, et dans maintes grandes villes du monde occidental aussi.
Qui ne se souvient des filles de Rachi, notre savant et pieux rabbin de Troyes, au XI e siècle ? Comme il n’avait pas de fils, ses trois filles étudièrent avec lui et il en fit des savantes, versées dans l’exégèse de la Torah ; on dit même que l’une d’elles pouvait lire la Torah a la synagogue, et qu’elle mettait aussi talith et téffiline. On sait, enfin, qu’en Israël, il est des yechivot mixtes où filles et garçons se plongent pareillement dans le Talmud.
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