Nelly Kahloun |
" Quiconque élève un orphelin dans sa maison doit être considéré, selon les Ecritures, comme si cet enfant était né de lui " .
Mais au lieu de parler d’adoption, les rabbins ont développé une Institution ressemblante, qu’ils désignent comme l’institution de « la personne qui élève l’enfant d’un autre ».
Au lieu de parler de « parent adoptif », le terme de « parent d’accueil » est employé. Le fait de recueillir un orphelin et de l’élever comme le sien est encouragé et considéré comme une Mitsva (bénédiction).
Les rabbins ont mis en place, à travers le Talmud et la Halakha, de nombreux instruments permettant d’aboutir à des solutions proches d’une véritable adoption, tant sur le plan familial et affectif, que sur le plan social, patrimonial et successoral. L’important demeurant le bien-être et l’intérêt de l’enfant
Le statut personnel de l’enfant adopté n’est pas modifié en raison de sa seule adoption, l’enfant adopté doit être converti.. Cette conversion est temporaire et l’enfant sera libre soit de confirmer cette conversion lors de sa Bar-Mitzva soit de l’annuler. La conversion se fait en deux étapes, le garçon doit être circoncis et tout comme la fille immergé dans un Mikvé (bain rituel)