Le malentendu vient d’un contre sens du traducteur. Le texte ne dit pas « œil pour œil » mais « à la place de l’œil ». Il ne s’agit donc pas de vengeance mais d’un acte de compensation
Les hommes étant foncièrement différents, aucun œil ne peut remplacer l’œil ôté, ni aucun bras celui qui a été cassé ou amputé.
La réparation ne peut se faire que par l’argent qui compense les pertes subies par la victime, et par le pardon que l’agresseur a le devoir de chercher à obtenir auprès de la victime pour son acte, en fait irréparable.
« Tu ne te vengeras pas, ni ne garderas rancune, mais tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Éternel. » Lévitique, 19,18
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